« Soutenir le développement du plein potentiel de nos tout-petits afin de leur permettre une entrée scolaire réussie, est un enjeu de société important qui trouve peu d’écho dans le quotidien de nos préoccupations. Pourtant les études de tous ordres convergent pour illustrer le gain pour l’enfant, pour la famille et pour la société. Ce n’est pas une utopie. En plus, les disparités régionales s’ajoutent à la problématique. Au Nunavik, région que je connais bien, l’accès au milieu de garde est insuffisant. La population générale en souffre mais les enfants de la DPJ sont encore plus désavantagés. À défaut d’avoir accès à un milieu de garde stimulant, au-delà de 45 enfants doivent, chaque jour, être déplacés de leurs familles d’accueil vers des locaux improvisés pour permettre aux parents d’accueil d’aller travailler. Cette situation perdure et la DPJ porte seule la responsabilité de suppléer à la mission des milieux de garde ostracisant davantage une catégorie d’enfants, particulièrement en besoin de stimulations précoces. Défendons fièrement en cette Grande semaine des tout-petits un accès élargi à des ressources de qualité et universellement accessibles en petite enfance. »

« 5 ans déjà que je suis ambassadrice pour la Grande semaine des tout-petits. Je suis tellement heureuse de porter ma voix pour soutenir tous les enfants du Québec. Peu importe le milieu où les enfants naissent et grandissent, tous devraient avoir la même opportunité de s’épanouir. C’est très important pour moi et ça résonne particulièrement fort cette année, alors qu’un tout-petit grandit en moi. Si ça résonne fort pour vous aussi, joignez votre voix à la mienne pendant la Grande semaine qui aura lieu du 18 au 24 novembre prochain et soutenez la petite enfance. »

« Le mouvement Chaque enfant compte est mis de l’avant à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, mais il a tout autant sa place pendant la Grande semaine des tout-petits, dont la thématique cette année mise sur le fait que tous les enfants devraient avoir les mêmes opportunités de s’épanouir pleinement, sans égard aux milieux où ils naissent et grandissent. Il s’agit d’une expérience dont les peuples des Premières Nations ont longtemps été privés. Nous devons faire en sorte que nos enfants aient accès aux mêmes possibilités que ceux et celles des collectivités non autochtones. L’égalité réelle doit être la norme plutôt que l’exception, c’est pourquoi il faut venir en aide aux personnes qui en ont le plus besoin. »

« Je suis fière d’être ambassadrice de la Grande semaine des tout-petits à nouveau cette année! Le bien-être et le développement des enfants dès leur plus jeune âge est une cause qui me tient particulièrement à cœur. L’an dernier, j’ai eu l’occasion d’effectuer un stage avec l’organisme L’Envol, qui soutient les enfants et leurs familles en leur offrant des services essentiels. Cette expérience m’a montré à quel point il est crucial d’investir dans nos tout-petits dès la naissance pour bâtir un avenir meilleur. Je vous encourage à vous joindre à moi pour célébrer cette semaine et poser des actions concrètes. »

« Comme Maria Montessori l’a dit un jour : S’intéresser à l'enfant, c'est s’intéresser à l'humanité. Il faut enseigner à l'adulte que l'humanité peut devenir meilleure seulement s'il s’intéresse d'abord à l'enfant. Nous devons tous nous rendre compte que l'enfant construit l'homme. »

« Tous les enfants de tous les horizons méritent de s’épanouir pleinement. Ne restons pas silencieux face aux injustices ! Agissons. Ensemble, revendiquons l’égalité des chances et exigeons un monde où chaque tout-petit peut rêver, apprendre et grandir sans entrave. »

« Chaque enfant est précieux et unique. Chaque tout petit mérite notre attention entière. Au Québec, nous souhaitons que chacun d’entre eux se développe bien, que chaque enfant ait les opportunités qu’il ou elle a besoin pour s’épanouir. Malheureusement, force est de constater que certains petits naissent et grandissent avec des défis supplémentaires. Très souvent, ces défis n’appartiennent pas aux caractéristiques de l’enfant, mais plutôt à son environnement. Des inégalités se creusent, ayant un effet sur le parcours de l’enfant. L’avenir et le bien-être des enfants appartiennent à notre capacité collective d’offrir les mêmes opportunités et le même soutien à tous les enfants, peu importe leur origine sociale ou territoriale. Alors, relevons ce défi, ensemble, pour le bien-être des petits mais ultimement, pour celui de la société entière. »

« Comme adultes, nous avons le devoir de rétablir les inégalités des chances afin que chaque tout-petit puisse s’épanouir et se développer avec confiance, sécurité et amour inconditionnel. »

« L'engagement commun ne devrait pas être une priorité, mais obligatoire afin que tout enfant, de tout milieu, ne soit pas une statistique sur les besoins, mais sur les réussites. Cela commence par faire sentir à l'enfant que l'égalité des chances est accessible. Donnez un pinceau, de la peinture et une toile, l'art sera créée, donnez aux enfants les outils et la confiance, leur succès sera assuré! »