Agir ensemble

Nous nous sommes engagés à donner suite aux recommandations de la Commission Laurent, incluant les mesures favorisant une plus grande concertation. Un chantier est en cours pour mettre en place ces recommandations. Le premier jalon de la vaste réforme proposée dans le rapport consistait en la création d’un poste de directrice nationale de la protection de la jeunesse, dont le rôle est notamment de mieux coordonner les actions, et en l’adoption du projet de loi 15 modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse. Nous y avons donné suite. Si la population nous accorde sa confiance de nouveau, la CAQ entend continuer de mener à bien le vaste chantier qu’elle a entrepris afin de donner suite aux recommandations de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse.

Nous avons tous été profondément touchés face aux événements survenus en 2019 à Granby. Le Parti libéral du Québec est d’avis qu’il faut reconnaître l’immense travail contenu dans le rapport de la Commission spéciale sur le droit des enfants et la protection de la jeunesse et nous nous engageons à mettre en œuvre l’ensemble des recommandations de la Commission. À cet effet, nous déposerons un calendrier de mise en œuvre des recommandations et nous nous assurerons que les moyens nécessaires sont octroyés pour y arriver en favorisant la synergie des équipes impliquées de même qu’en améliorant les conditions de travail du personnel de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Une attention particulière doit être portée afin d’agir de façon optimale et d’éviter le travail en silos, c’est pourquoi nous donnerons des consignes claires en ce sens à l’appareil gouvernemental.

Le Parti Québécois s’est engagé à continuer à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs impliqués pour que le Québec implante l’ensemble des recommandations de la Commission puisque, malheureusement, plusieurs éléments proposés par la commission Laurent n’ont pas été inclus dans le projet de loi no 15.

Les intervenants des centres jeunesse, ceux des programmes des CISSS-CIUSSS en matière de prévention des situations de négligence (SIPPE, PAPFC, par exemple), les intervenantes en CPE et en milieu scolaire, le milieu communautaire (pédiatrie sociale, maisons de la famille, etc.), tous doivent être en mesure de communiquer entre eux avec simplicité et, surtout, de travailler en équipe multidisciplinaire, afin de maximiser les fenêtres d’intervention en temps opportuns, précisément pour les 0-6 ans.

Au Parti Québécois croit que des stratégies organisationnelles interdisciplinaires seront nécessaires pour assurer une fluidité de communication (par exemple, un plan d’intervention commun) et, surtout, d’intervention précoce en matière de négligence et de violence. La collaboration interdisciplinaire entre les divers milieux est nécessaire, si on met l’enfant au cœur de nos interventions.

Plus largement, le Parti Québécois s’engage à déposer un échéancier rigoureux et un budget conséquent quant à l'implantation de l'ensemble des recommandations du rapport Laurent.

Pour renforcer les services de protection de la jeunesse et instaurer une véritable politique nationale de bienveillance de l'enfance et de la jeunesse, Québec solidaire s'engage à appliquer l'ensemble des recommandations du rapport Laurent.

Nous renforcerons et stabiliserons notamment les liens entre les différents partenaires dans leurs actions de prévention et d'intervention. De plus, un poste indépendant de commissaire au bien-être et aux droits des enfants sera créé dans le but de donner une véritable voix politique aux enfants et aux jeunes du Québec au sein de nos institutions.