Le Parti Québécois croit qu’il est important de bonifier les programmes qui agissent en AMONT (SIPPE, PAPFC, Politique familiale et CPE). Pour la plupart de ces programmes, le PQ affirme en être les instigateurs.
D’une part, une collaboration des milieux communautaires est absolument nécessaire. Nous savons que les organismes communautaires agissent comme un filet de sécurité pour plusieurs familles en situation précaire. Leur vision terrain, leur proximité avec les familles leur confèrent un rôle primordial dans la prévention en contexte de vulnérabilité. C’est pourquoi nous désirons offrir un financement à la mission récurrent de 460 M$ aux organismes communautaires, ainsi qu’une plus grande souplesse administrative.
D’autre part, nous désirons préparer le Québec à un virage 100 % CPE, étalé dans le temps. Les CPE, par leur mission même, sont les yeux et les oreilles des milieux communautaires et des CISSS-CIUSSS. Ils sont également un milieu foisonnant d’apprentissages, de développement affectif et de stimulation précoce (nécessaires aux enfants en situation de vulnérabilité). Un partenariat serré entre les CPE, les CISSS-CIUSSS et le milieu communautaire doit être encouragé (les places protocoles, ECP ou EH existent déjà, mais doivent être bonifiées). En diminuant les fardeaux administratifs associés à de telles démarches, nous parviendrons à optimiser la prise en charge au moment opportun.
Finalement, le PQ croit que l’intervention précoce (au berceau) doit être la première option dans la majorité des situations de fragilité connues.